Avant 1960, lorsque nous comparions le Québec et l’Ontario des économies très similaires quant à la structure des familles. Ce point peut paraître mineur, mais il ne l’est pas. À l’examen des ménages, c’est-à-dire en tenant compte des différentes tailles de famille et de l’effet de ces tailles sur leur pouvoir d’achat, on peut obtenir un meilleur portrait de la richesse réelle des ménages. Des familles nombreuses permettent aux ménages de bénéficier d’économies d’échelle dans leur consommation qui rendent la comparaison entre individus provenant de familles de tailles différentes plus difficile.
Lorsqu’on tente de tenir compte de la taille des ménages, on remarque que ceux-ci sont plus riches qu’on serait porté à croire à première vue. Premièrement, il semble que le niveau de revenu réel des Québécois était sous-estimé avant 1960 et qu’à cause des changements dans la structure des familles depuis 1960, on surestime la croissance du Québec.