Je vais être franc, je n’aime pas les statistiques sur la pauvreté au Canada parce qu’elles sont théoriquement faibles. Elles sont conçues comme des mesures d’égalité relative à l’intérieur de chacune des différentes provinces. Elles ne comparent pas des paniers similaires de biens et services.
Par exemple, la mesure du Seuil de faible revenu est calculé en fonction des parts allouées à certains postes de dépenses relativement à l’ensemble de la population. Le problème avec cette première mesure comme je le mentionnais dans mon billet précédent, c’est que les poids des postes de dépenses dépend du revenu lui-même. Ainsi, si les pauvres de l’Alberta attribuent des poids différents à l’alimentation, le logement et le vêtement que ceux du Québec, une bonne partie des différences proviendra de la différence du revenu réel. Une autre mesure, celle de la mesure du panier de consommation est plus proche d’un indice comparatif des biens et service. Le problème restant avec cette mesure, c’est le lien entre le revenu réel et les dépenses au titre du logement. Comme je le disais hier:
À toutes fins pratiques, il semble que logement soit plus abordable au Québec. Toutefois, ce qui est « abordable » est éminemment subjectif. Lorsque les familles doivent effectuer un choix de logement, ils le choisissent en fonction de leurs revenus réels (qui est déterminé par ce que leurs revenus peuvent acquérir en termes de biens et services hors de la catégorie logement). Les familles effectueront donc un choix sur la qualité, l’emplacement, la taille et le type de logement qu’ils ont besoin au minimum en fonction de ce qui leur restera en fin de compte pour financer leurs autres besoins. Le type de logement demandé dépend du revenu et par conséquent, le coût du logement peut être le symptôme d’une société pauvre – toutes choses étant égales par ailleurs.
Ainsi, si on veut vraiment mesurer la pauvreté, il faut tenter d’exclure les effets d’interaction entre les coûts du logement et le revenu personnel des habitants. Une des approches simples, que je présente ici en premier, consiste à regarder le rapport entre le revenu et un panier identique de biens et services alimentaires. En utilisant les données de Chris Sarlo que j’ai mis à jour quant aux prix de l’alimentation d’un panier identique de biens et services ainsi que les données du Survey of Household Spending, j’ai pu calculer le revenu par personne en ajustant pour la taille des familles. Au final, on réalise que les pauvres au Québec ne s’en tire pas si bien que cela.
Les Québécois dans le plus bas quintile de la distribution des revenus doivent allouer une portion considérablement plus importante de leurs revenus à l’acquisition du même panier que le même segment de la population en Alberta ou en Ontario. Ceci ne nous dit pas grand chose sur le niveau de pauvreté. Cependant, il en dit beaucoup sur la précarité des gens pauvres au Québec. Des mesures visant à réduire le coût de l’alimentation (notamment l’abolition de contrôle de prix et la libéralisation des heures de commerce qui ont toutes deux pour effet de réduire les prix) pourraient réduire énormément la précarité des individus à risque au Québec.
les pauvres demande des HLM ou des logement subventionné. toute ces démarche adminitrative les rende immobile, il perde leur capacité a ce deplacé dans un region ou une ville ou il y a plus de travaille et ou il pourais amillioré leur situation le travaille demande souvent de ce déplacé pour aidé les pauvres il faut travaillé plus sur le transport favorisé le transport vers le travaille