Dépenses publiques – 1960 à 2011

CECI EST UNE REPUBLICATION D’UN BILLET PUBLIÉ PENDANT L’ÉLECTION DE 2012

La campagne électorale actuelle semble être une pluie de promesses électorales dépensières pour essayer de convaincre les électeurs de voter pour un parti plutôt qu’un autre. Naturellement, il est peu difficile de dépenser beaucoup plus au Québec considérant les niveaux historiques atteints quant aux dépenses publiques relativement à l’économie – sans compter la dette, le déficit et le fardeau fiscal.

Ceci m’a donné l’idée de faire comme mes collègues américains qui comparent souvent les dépenses sous les différents règnes politiques présidentiels. Souvent, ils ont trouvé que les Présidents démocrates avaient tendance à augmenter les dépenses moins rapidement (pas diminuer celles-ci, mais simplement les augmenter moins vite) que les Présidents républicains. Instinctivement, on se dit qu’un président de “droite” devrait dépenser moins qu’un président de “gauche”. C’est pourquoi ces résultats sont suprenants.

Est-ce similaire au Québec? Lorsqu’on regarde uniquement les dépenses, les libéraux ont gagné la palme entre 1985 et 1994 alors que les dépenses réelles par personne ont augmenté de 0.8% en moyenne par année. Les péquistes (1994-2003) suivent de près avec 1.2% en moyenne par année. Toutefois, lorsqu’on regarde les dépenses relativement à l’économie, on voit que ce sont les péquistes de 1994-2003 qui gagnent la palme puisque les dépenses ont augmenté à la moitié du rhytme de croissance du revenu par habitant. Les libéraux de 1985-1994 ont augmenté les dépenses aux deux-tiers du rhytme de croissance du revenu par habitant.

Qui sont les plus dépensiers? Dans toutes les catégories, Jean Lesage (1960-1966) est le grand gagnant suivi. Toutefois, relativement à la croissance économique, c’est Jean Charest (2003-2011) qui obtient la troisième place derrière l’Union Nationale (1966-1970) de Daniel Johnson et Jean-Jacques Bertrand.

Il est toujours plus intéressant de voir une campagne électorale en ayant l’histoire en tête.

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One thought on “Dépenses publiques – 1960 à 2011

  1. Incroyable, comment fait-on pour continuellement promettre la mise en place de programmes qui ne bénéficient à 1 ou 2% de la population et à quelques fonctionnaires alors que les dettes ne font que augmenter, leguons à nos enfants la gourmandises de nos politiques actuelles, en plus nous avons des exemples recent d’économies au bord du gouffre
    merci pour votre analyse

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