Le rattrapage éducatif du Québec avant et pendant la Révolution tranquille

Suite à la publication de ma note économique (en préemption de la sortie de mon livre), un lecteur du Devoir nommé Sylvain Sauvé m’a accusé de dire de bêtises en citant des statistiques indiquant le progrès éducatif du Québec de 1960 à 1976 en disant que la Révolution Tranquille a permis ce progrès.

Ce commentaire est tout à fait vrai sauf qu’il est tout à fait impertinent. La question est de savoir si le Québec rattrapait le reste du Canada. Dans les années 1960, toutes les provinces ont vécu un boom en éducation et le Québec l’a vécu aussi et à certains égards, il l’a vécu moins intensément. Ici est la première faille de M. Sauvé puisque le concept de rattrapage implique un comparatif – dans mon cas, le reste du Canada et l’Ontario.

La deuxième faille de son raisonnement c’est de ne pas se demander si les progrès observés entre 1960 et 1976 sont en continuité avec ceux de la période précédente. Et bien, à cet égard, le Québec a rattrapé énormément entre 1951 et 1961 et a continué de le faire par la suite.

Voici un tableau tiré des données du recensement qui observe la population de 15 ans et plus selon le plus haut niveau de scolarité atteint et ce qu’on voit confirme ma thèse: le Québec rattrapait à la même vitesse entre 1951 et 1961 qu’entre 1961 et 1971. Comme on peut le voir, 39% des Québécois de 15 ans et plus avaient plus de 9 ans de scolarité en 1951 contre 48% en 1961 et 59% en 1971.

Graphique 1
Pour mieux la position relative du Québec, le graphique suivant illustre les ratios (le Québec en pourcentage des autres) et là il est très clair que le rattrapage a commencé en belle dans les années 1950 et s’est poursuivi (un peu plus lentement) dans les années 1960. La question de la Révolution tranquille est de savoir si elle nous a permise de briser des tendances en les accélérant ou en les inversant pour le mieux. Si toutes les autres provinces vivent une explosion de l’éducation en même temps que le Québec, le boom discuté par M. Sauvé est plutôt abstrait. En regardant le rhytme du Québec relativement aux autres, on voit mieux quand le Québec performait mieux et fermait l’écart entre lui et les autres.
Graphique 2

AJOUT: Afin de convaincre certains sceptiques, j’ajoute aussi les graphiques concernant la fréquentation au niveau secondaire au Québec relativement à l’Ontario de 1945-46 à 1959-60.
Secondaire
J’ajoute aussi la présence effective à l’école (parce que jusqu’aux années 1950, il y avait énormément d’enfants inscrits dans les autres provinces qui n’étaient jamais présents à l’école alors qu’au Québec, le pourcentage d’inscrit était plus bas, mais le taux de fréquentation quotidien était supérieur) et la scolarité des chefs de ménage (pour les personnes apportant le revenu à la ménage, le niveau d’éducation est une bonne mesure du niveau de rattrapage économique par ailleurs).
Présence effective
ScolaritéMoy

Advertisement

9 thoughts on “Le rattrapage éducatif du Québec avant et pendant la Révolution tranquille

  1. Vos articles dans The Gazette et Le Devoir sont très intéressants. Cependant, on trouve dans The Gazette des comparaisons avec la “révolution tranquille” qu’on ne trouve pas dans Le Devoir:

    “While the school-enrolment rate of children below 15 years of age in Quebec stood at 79 per cent of the level observed in Ontario in 1945, that proportion had jumped to 89 per cent by 1960. It reached 94 per cent in 1975. Quebec reduced the gap with Ontario by 10 points between 1945 and 1960, but by just five points between 1960 and 1975. Most of the catching up was achieved before, not during, the Quiet Revolution.”

    S’agissait-il de censure Devoirienne ou d’autocensure de votre part afin de rendre votre article acceptable par Le Devoir?

  2. Vos articles dans The Gazette du 6 février et Le Devoir du 9 février sont très intéressants. Cependant, on trouve dans The Gazette des comparaisons DIRECTES avec la “révolution tranquille” qu’on ne trouve pas dans Le Devoir (voir à partir de “but just five points…”):

    “While the school-enrolment rate of children below 15 years of age in Quebec stood at 79 per cent of the level observed in Ontario in 1945, that proportion had jumped to 89 per cent by 1960. It reached 94 per cent in 1975. Quebec reduced the gap with Ontario by 10 points between 1945 and 1960, but by just five points between 1960 and 1975. Most of the catching up was achieved before, not during, the Quiet Revolution.”

    S’agissait-il de censure Devoirienne ou d’autocensure de votre part afin de rendre votre article acceptable par Le Devoir? Ou était-ce qu’il fallait nuancer cet énoncé ou ne pas le mettre?

    On réussit à détecter une comparaison dans Le Devoir, mais elle très camouflée, puisqu’il faut lire 10 paragraphes de suite et faire un travail de détective pour découvrir que la proportion de Québécois de 15 ans et plus qui détenaient un diplôme universitaire était au Québec de:
    – 70 % du niveau ontarien en 1951 (paragraphe 1);
    – 85 % du niveau ontarien en 1961 (paragraphe 2);
    – 78 % du niveau ontarien en 1981 (paragraphe 11);

    – 98 % du niveau canadien en en 1961 (paragraphe 10);
    – 84 % du niveau canadien en 1981 (paragraphe 11);

    Ce qui a permis au Devoir de titrer, sous votre photo, que l’état éducationnel relatif au Québec était pire en 1961 qu’en 1901, au lieu de montrer, ce qui était votre but, je crois, que les progrès de 1951 à 1961, ou de 1945 à 1961, ont été tout aussi substantiels, sinon plus, qu’entre 1961 et 1975!

    PS2, pourquoi “89 per cent by 1960” dans The Gazette mais “85 % du niveau ontarien en 1961” dans Le Devoir. Il y aurait eu amélioration de 4 % en 1 an?

    1. L’énoncé est valide dans tous les cas. Dans The Gazette, la série concerne le taux d’inscription totale – la seule série cohérente disponible sur toute la période pour l’éducation allant du primaire au secondaire.

      Pour les “diplômes universitaires” et le “sous-titre de ma photo”, ce ne sont pas les mêmes choses. Le sous-titre de ma photo parle de l’éducation primaire/secondaire (voir la soruce pertinente dans mon étude sur http://www.iedm.org) et dans mon livre. Voir aussi Chris Minns et Mary McKinnon, Pupil Provisions in Canada, London School of Economics, WOrking Paper, Department of Economic History, 2007. le 89 % dont vous parlez dans votre PS2 est pour la participation scolaire au primaire/secondaire aussi, le 85% c’est pour les détenteurs de grades universitaires.

  3. Bonjour Geloso,

    Je prends quelques minutes pour vous dire que je partage votre point de vue lorsqu’il s’agit de réhabiliter ceux qui ont construit les institutions d’éducation québécoises, du primaire a l’université.

    Il semble cependant que vous accordiez beaucoup d’importance aux facteurs économiques et c’est compréhensible étant donné l’orientation de vos études supérieures.

    Je dois avouer que je n’ai pas encore lu “Grand rattrapage et dicton tranquille: une histoire économique et sociale du Québec de 1900 à nos jours.” Éd. Accent Grave., 2013. Ma seule référence est la recension critique parue dans le Devoir d’aujourd’hui.

    Je vous lirai, n’ayez crainte et je vous reviendrai.

    Néanmoins, il me semble déjà, selon votre critique, que vous accordiez beaucoup de crédit aux parents. Ici, je tique et pas à peu près. Ils savaient à peine lire pour la plupart.

    Je lirai votre bibliographie avant de de commencer à vous lire mais je ne serais pas surpris que vous ignoriez presque complètement l’immense contribution des communautés enseignantes d’hommes et de femmes dans l’édification du système des écoles publiques et privées du Québec. Leur apport à l’Éducation peut également se chiffrer et représente, j’en suis convaincu une somme appréciable, si on s’en tient uniquement au point de vue économique.

    Je vous recommande de lire Georges Croteau, s.g., “Les Frères Éducateurs 1920-1965…Préface du Frère Untel”, Cahiers du Québec-Collection psychopédagogique HMH, Ville Lasalle, 1996, 193p.

    Ce Frère de Saint-Gabriel, détenteur d’un doctorat en philosophie de l’éducation, a su, par une recherche très poussée, démontrer l’apport des Frères enseignants dans l’Histoire de l’Éducation au Québec. Le Frère Paul-André Turcotte c.s.v. est également un expert sur le sujet.

    L’étude de la contribution économique de ces communautés reste à faire, bien sûr, mais elle a été réelle et je ne vois pas comment on pourrait la passer sous silence et la balayer du revers de la main.

    Je ne doute pas de votre honnêteté intellectuelle et j’ose croire que vous accorderez quelque attention à ces considérations.

    Je ferai mon devoir de mon côté.

    Bon samedi.

    Luc Bernier.

    Chercheur en histoire de l’Éducation au Québec.

    P.S. “Ne rien dire qui soit vrait mais ne rien cacher qui soit vrai”.

    1. Sachez que j’ai utilisé la source des “Frères éducateurs” dans mon livre. Le texte du devoir, vous le comprendrez, implique un certain degré de synthèse qu’un livre n’a pas besoin. Dans la section 2 du livre, je lie beaucoup le “déclin” de l’Église (en lien avec le “Economics of Religion” – voir Laurence Iannaccone, “Introduction to the Economics of Religion” dans Journal of Economic Literature) et l’éducation. Une institution comme l’Église, dépourvue d’un monopole coercitif fort assurait un fort niveau de loyauté et de dévotion en étant le véhicule organisationnel du conflit anglo-franco. Lorsque après la guerre (j’ai un article avec Hubert Villeneuve dans Journal for the Scientific Study of Religion qui sortira bientot sur ce sujet), les francophones ont changé leurs attitudes et préférences, l’église n’était plus le véhicule de ce conflit et l’éducation aussi a perdu sa place comme véhicule du conflit. Je copie ici un segment de mon livre:

      Les francophones étaient conscients que l’écart entre eux et les anglophones s’expliquait en grande partie par leur moindre degré d’instruction et leur peu de maîtrise de l’anglais comme langue seconde . Les Québécois se sont donc affairés à moderniser le système d’éducation. Ils ont fait des pressions pour que la qualité de l’éducation soit rehaussée. Les ordres religieux eux-mêmes, qui devenaient de moins en moins importants dans le corps enseignant, ont répondu à la demande en modifiant leurs pratiques afin de s’adapter aux nouvelles exigences de leur clientèle. Ainsi, après 1950, la formation d’un éducateur religieux incluait « une familiarisation avec la nature par des loisirs de plein air à caractère scientifique ». Ces futurs enseignants recevaient également une formation en théâtre et en droit . Le but était d’offrir aux jeunes Canadiens français des modèles sociaux et moraux susceptibles de les inspirer. Ces éducateurs devaient aussi renoncer aux pratiques néfastes à la transmission du savoir qui dominaient auparavant le domaine de l’éducation . Des conflits apparaissaient à l’intérieur de l’Église entre les frères éducateurs et les autorités supérieures en ce qui regarde la qualité de l’enseignement et la manière dont il était livré . Le vieil enseignement de l’Église, qui prêchait que « qui perd sa langue, perd sa foi » perdait de sa pertinence. Afin de se tailler une meilleure place dans le monde des affaires, les francophones se sont donc mis à l’étude de l’anglais. Ils deviendront les critiques les plus féroces de la loi 101 lorsqu’elle sera appliquée en 1977 .

      Tout indique donc qu’à partir de 1945 la culture Québécoise a connu de profonds changements, qui n’ont pas épargné les institutions. Le déclin de l’Église illustre parfaitement l’ampleur de ces métamorphoses. Comme nous l’avons déjà souligné, aucune institution Québécoise n’était avant la guerre aussi puissante que l’Église, qui s’était imposée comme étant le principal véhicule de l’affirmation canadienne-française. Mais au fur et à mesure que les institutions économiques privées des francophones se développaient, ces derniers ne voyaient plus dans l’Église le seul véhicule de leurs aspirations identitaires. C’est l’un des aspects marquants du Grand Rattrapage : pour assurer la survie du fait canadien-français, les Québécois ont créé des institutions privées séculières. Le monde des affaires, les coopératives et les universités ont supplanté l’Église et sont devenus les véhicules des vues politiques et sociales des Québécois . La « revanche des berceaux » tirait à sa fin. Le déclin de la participation religieuse, qui débute pendant les années 1940 et 1950 (et que nous avons documenté plus haut) trouve ses racines dans les changements économiques que le Québec a connus (ces derniers continuent par la suite d’accentuer ce déclin). L’effritement de l’influence de l’Église coïncidait par ailleurs avec un autre phénomène important : les gens d’affaires francophones pouvaient désormais concurrencer les anglophones autant en imitant les pratiques de ces derniers qu’en innovant. Les hommes d’affaires ont lié leur discours sur le développement économique au discours nationaliste traditionnel et l’ont renouvelé . Ainsi, ils ont lié leur discours sur le développement économique au discours nationaliste.

      1. Voici les sources:

        Davidson Dunton, André Laurendeau & Jean-Louis Gagnon. Commission royale d’enquête sur le bilinguisme et le biculturalisme, Livre III — Le Monde du Travail, Ottawa, Bureau du Conseil Privé, 1969, p. 69.
        Paul André Turcotte. « Sécularisation et modernité : les frères éducateurs et l’enseignement secondaire public, 1920 -1970 », Recherches Sociographiques, 1989, Vol. 30, No 2, p. 242.
        Ibid., p. 242.
        Ibid., p. 239.
        Albert Breton. « Nationalism and Language Policies », Canadian Journal of Economics / Revue canadienne d’Économique, 1978, Vol. 11, No 4, p. 666-667.
        Laurence Iannaccone & Rodney Stark. « Response to Lechner : Recent Religious Declines in Quebec, Poland and the Netherlands », Journal for the Scientific Study of Religion, 1996, Vol. 35, No 3, p. 267.
        Michael Behiels. Prelude to the Quiet Revolution : Liberalism versus Neo-Nationalism, 1945-1960, Montréal-Kingston, McGill Queen’s University Press, 1985, p. 89.

  4. “Ne rien dire qui soit faux mais ne rien cacher qui soit vrai” , c’était la recommandation que faisait le pape à l’historien chargé de rédiger l’histoire du Concile Vatican I.

    NOTE: corriger la citation de mon commentaire précédent.

    Pour ne rien cacher qui soit vrai, il faut évidemment avoir pris connaissance de tous les acteurs ayant joué un rôle dans l’Histoire et sans cesse remettre nos sources à l’épreuve.

    En ce sens, considérer les gens d’Église comme un bloc homogène s’étant voué unanimement à la défense du fait français en l’associant à la religion ne m’apparaît plus soutenable du fait des nombreux travaux historiques qui révèlent le rôle de l’Église (Vatican et Institution) dans l’anglicisation du catholicisme nord-américain.

    Aux États-Unis, d’abord, notamment et de façon appréciable, en Nouvelle-Angleterre, l’Église catholique a vu à nommer des évêques et des curés irlandais unilingues à la tête des diocèses et paroisses auparavant dirigés par des franco-américains.

    Plusieurs communautés religieuses enseignantes du Québec (Frères et Soeurs), avaient alors assuré l’éducation des jeunes élèves dans des institutions reputées pour la qualité de leur enseignement. Il faudrait ici souligner les Soeurs de la Présentation de Mariie et les Frères Maristes, sans préjudice évidemment pour les autres communautés …

    Le fameux discours d’Henri Bourassa, au Congrès eucharistique de Montréal, en 1910, fait foi de la volonté de l’Église catholique État -Institution, de faire en sorte que le catholicisme nord-américain ne s’affiche qu’en anglais. Il répondait au discours d’un évêque britannique.

    Le Canada n’allait pas échapper à cette volonté d’anglicisation des francophones. L’Église catholique nommera des évêques anglophones d’origine irlandaise (unilingues) en Acadie, au Manitoba, en Saskatchewan et en Alberta. Mgr Provencher et les Oblats en feront les frais.

    En Ontario, c’est toute la saga de l’Université d’Ottawa qui rappelle les luttes épiques des Franco-Ontariens depuis la loi votée par le gouvernement ontarien pour leur interdire des institutions scolaires francophones. Pour ce qui est de l’Université d’Ottawa, rappelons qu’on voulait en faire une université unilingue catholique anglophone.

    Pour ce qui est du Québec, bien des collèges dirigés par les Frères enseignants assuraient une formation commerciale dans les deux langues, ce, dès la fin du XIXe siècle. J’en veux comme preuve les Frères Maristes (Collège St-Joseph à Granby), voir l’article et le blogue qui leur est consacré à la Société d’Histoire de la Haute-Yamaska: “Les Frères Maristes et l’éducation des garçons”. J’y ai souligné, dans le blogue, que des Américains et Canadiens anglophones y étudiaient pour apprendre le français mais également, que les francophones étaient assurés de sortir du collège bilingue.

    À l’iinstar de la plupart des institutions d’enseignement dirigées par les communautés religieuses, surtout les collèges privés (Mont-Saint-Louis, Collège Laval), le Collège Saint-Joseph de Granby enseignait les matières commerciales et préparait ses étudiants à intégrer le monde des affaires. Horace Boivin, illustre maire de la ville de Granby, y a complété ses études. Il prendra la relève de son père, d”abord comme propriétaire de la Granby Elastic Webbs, et comme maire de Granby. Il était parfaitement bilingue.

    Mention spéciale à Horace Boivin: l”ONF lui a consacré un film. Il a plusieurs fois été élu par acclamation. Un grand homme!…

    Chez les Frères Maristes, Louis Riboulet, n’avait pas attendu les directives de l’Église catholique pour prendre les arrangements nécessaires avec l’Université Laval pour qu’on reconnaisse un Baccalauréat en pédagogie aux Frères Maristes, à leur École normale (Scolasticat), à Iberville. Plusieurs autres communautés enseignantes s’en inspireront pour lassurer une formation adéquate de leurs membres.

    Louis Riboulet a par ailleurs dirigé de main de MAÎTRE, le Bulletin des Études des Frères, lequel s’inspirait des pratiques pédagogiques de l’époque. Ce bulletin était publié mensuellement et les Frères étaient tenus de l’étudier pour préparer leurs cours, pour toutes les matières au programme.

    Louis Riboulet était un grand érudit et a rédigé une Histoire de l’éducation et de la pédagogie en plusieurs volumes. Ils sont mentionnés dans le blogue de la SHHY cité plus haut.

    Je vous reviendrai sur les autres affirmations de votre réponse qui m’apparaissent être incomplètes ou un peu trop catégoriques…

    Évidemment, les faits sur lesquels j’attire votre attention sont également étayés par de nombreux travaux et je vous les énumérerez dans un texte plus substantiel, lorsque je l’auraii rédigé.

    Votre réponse appellerait plusieurs autres commentaires, mais j’y reviendrai une autre fois.

    Laissons toute sa place à l’HISTOIRE, comme il se doit, n’est-ce pas ?…

    Si tout avait été dit ou écrit, nous n’aurions aucune raison d’exister !…

    Amicalement,

    Luc Bernier

Leave a Reply

Fill in your details below or click an icon to log in:

WordPress.com Logo

You are commenting using your WordPress.com account. Log Out /  Change )

Twitter picture

You are commenting using your Twitter account. Log Out /  Change )

Facebook photo

You are commenting using your Facebook account. Log Out /  Change )

Connecting to %s